Au troisième trimestre de l’année 2024, le Produit Intérieur Brut (PIB) réel a poursuivi sa dynamique positive traduite par une croissance de 3,0%, légèrement au-dessus du niveau du même trimestre de 2023, Du côté de l’offre, cette performance résulte des effets conjugués de tous les secteurs d’activités, bien qu’à des proportions différentes. Le secteur primaire enregistre un ralentissement de rythme d’évolution (1.0% après 2,4%) tandis que le secondaire connait une progression modérée (1,5%) avec une contribution de 0,3 point à la croissance du trimestre. Le secteur tertiaire consolide sa place de moteur de la croissance économique avec une évolution de 4,2% pour une contribution de 2,1 points à la croissance du PIB trimestriel. Les performances modestes du secteur primaire s’expliquent par la contraction de l’activité dans la branche sylviculture et exploitation forestière (-3,7%) couplée au ralentissement du rythme des activités dans toutes les autres branches, dont l’agriculture industrielle d’exportation (3,4% après 3,7%), l’agriculture vivrière (2.7% après 3,1%) et l’élevage, pêche et chasse (3,4% après 3,8%). Dans le secteur secondaire, la dynamique timide observée résulte principalement de la récession persistante des activités d’extraction des hydrocarbures, consécutive à l’importante baisse de la production de pétrole brut de 11,9% malgré l’augmentation de la production du gaz de 13,6%. Toutefois, Les activités dans toutes les autres branches du secondaire ont marqué des croissances positives, Le secteur tertiaire demeure le moteur de la croissance économique, impulsé par les performances solides des services non marchands de l’administration publique (0,5 point), des activités de commerce et réparation (0,4 point), des services d’hébergement et de restauration ainsi que des autres services marchands avec 0,3 point de contribution chacun.