- lundi 24 septembre 2018
- Envoyé par : inscameroun
- Catégorie : Actualité, Evénements
Afin de suivre et évaluer la susdite campagne, le Ministère de la Santé Publique du Cameroun, à travers le Programme National de Lutte contre le Paludisme, a commandité l’Enquête Post-Campagne sur la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (EPC-MILDA 2016/2017). Cette enquête a été réalisée par l’Institut National de la Statistique et s’inscrit dans le cadre du suivi gouvernemental des feuilles de route ministérielle prescrites par le Chef de l’Etat et ayant pour objectif principal d’évaluer le taux d’utilisation des MILDA après la campagne dans la population générale, chez les enfants de moins de cinq ans et chez les femmes enceintes. Cette enquête a bénéficié de l’appui financier du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme.
Cette évaluation arrive à point nommé, au moment où le Gouvernement camerounais a souscrit au projet CMR-M-MOH 1530 IP2 intitulé « Atteindre et maintenir la couverture universelle des interventions de lutte contre le paludisme pour un impact durable, 2018-2020 ». Les résultats de cette évaluation serviront de référence pour la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des prochaines campagnes de distribution gratuite et de masse des MILDA.
Les résultats montrent que les ménages des villes de Yaoundé et Douala semblent plus exposés aux risques d’être en contact avec les moustiques. En effet, dans ces deux villes, 41,4% des ménages vivent dans le voisinage d’un cours d’eau non aménagé.
Par ailleurs, la possession des Moustiquaires Imprégnées d’Insecticides (MII) bien que n’étant pas encore généralisée est relativement élevée car un peu plus de trois ménages sur quatre possèdent une MII.