- Monday September 24th, 2018
- Posted by: inscameroun
- Category: Actualité, Evénements
L’Institut National de la Statistique (INS) a le plaisir de présenter la deuxième édition de la banque des données économiques et financières en 2014. Cette édition, comme la précédente, présente les résultats de l’exploitation des Déclarations Statistiques et Fiscales (DSF) des entreprises du « répertoire des entreprises modernes » pour l’exercice 2014. L’on y retrouve notamment une agrégation du compte du bilan et du compte de résultat aussi bien par branche d’activité que par forme juridique des entreprises. Elle s’inscrit dans la poursuite du processus de mise en place et d’opérationnalisation de la Centrale des Bilans des Entreprises qui est un chantier que l’INS a démarré en 2012.
En 2015, dans un contexte marqué par une conjoncture internationale morose et la persistance des risques sécuritaires ainsi que la chute des cours du pétrole, l’économie nationale continue de faire preuve de résilience, avec une croissance réelle de +5,7% après +5,9% en 2014.
Dans le secteur primaire, la croissance est estimée à +5,3%, après +6,2% en 2014, en liaison avec les branches «agriculture» (+6,3%) et «sylviculture et exploitation forestière» (+7,2%). La branche « sylviculture et exploitation forestière » enregistre une forte décélération avec un taux de croissance de +0,2% après +13,8% en 2014.
Le secteur secondaire connaît l’évolution la plus dynamique, avec une croissance qui se consolide à +9,6% en 2015, après un taux de 5,5% observé en 2014. Depuis 2012, la contribution des « extraction des hydrocarbures » est redevenue positive, en liaison avec l’entrée en production de nouveaux champs. La valeur ajoutée de cette branche est en hausse de +24,8%, après +14,4% en 2014. Les autres branches, notamment les « autres industries manufacturières » (+4,0% contre +0,4% en 2014) et les « bâtiments et travaux publics » (+8,4% contre +7,5% en 2014), soutiennent également le dynamisme de ce secteur.
Le secteur tertiaire s’accroît de +3,4% en 2015 contre 4,8% en 2014. Cette décélération est imputable aux sous-secteurs « Santé et action sociale » (-2,9% en 2015 contre +4,5% en 2014), « commerce, réparation de véhicules » (+3,5% en 2015 après 6,4% en 2014), « information et télécommunications » (+5,1% en 2015 contre +7,3% en 2014). En revanche, elle est atténuée par la bonne performance des branches « Restaurants et hôtels » (+2,2% après -2,1% en 2014), « transports, entrepôts, communications » (+4,3% après +3,0% en 2014) et « banques et organismes financiers » (6,9% après +5,6% en 2014).