En 2020, l’activité économique nationale ralentit fortement ; la croissance du PIB réel s’établit à +0,5%, après +3,5% en 2019. Ce ralentissement est consécutif à la pandémie de covid-19, qui a affecté toutes les économies du monde, à travers la réduction des échanges et le ralentissement des activités économiques, du fait des mesures de confinement prises par les gouvernements pour endiguer la propagation de la maladie.
Du côté de l’offre, la croissance de 2020 se resserre en raison du fléchissement de l’activité dans les secteurs primaire et tertiaire. En revanche, le secteur secondaire est résilient face à la pandémie, et constitue le principal moteur de la croissance en 2020. Cette expansion est soutenue par les BTP et les industries agro-alimentaires. Les activités qui ont été le plus impactées par les effets de la crise sanitaire sont : l’hébergement et restaurants, le transport et entreposage, l’exploitation forestière et l’agriculture industrielle et d’exportation. Du côté de la demande, l’évolution en volume du PIB est marquée par le fléchissement des dépenses de consommation finale, tant publiques que privées, ainsi que par la baisse des dépenses d’investissement, tirée par sa composante publique. Le solde des échanges extérieurs de biens et services s’améliore, du fait d’une baisse des importations plus importante que celle des exportations.

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