Les Comptes Nationaux de 2021

En 2021, l’économie nationale enregistre un regain d’activité ; la croissance du PIB réel s’établit à 3,6%, après 0,3% en 2020. Ce regain est à mettre en lien avec la réouverture progressive des économies du monde, après une année 2020 difficile, et la reprise de l’activité économique dans les branches qui ont été les plus durement affectées par la crise, notamment les services et les activités de transformation.
Du côté de l’offre, le regain de croissance s’observe dans les trois secteurs d’activité ; il est beaucoup plus porté par le rebond de l’activité dans certaines branches du tertiaire et du secondaire. Dans le secteur primaire, la croissance est essentiellement portée par l’agriculture industrielle et d’exportation, et la sylviculture et exploitation forestière. Pour ce qui est du secteur secondaire, le regain de croissance est principalement porté par les industries de boissons, des produits à base de céréales, des corps gras, et du cacao, café, thé et sucre, ainsi que les industries de la transformation du bois, du textile et de la confection et des produits minéraux non métalliques. En revanche, l’activité dans ce secteur a été limitée par la baisse des activités d’extraction de pétrole brut et de gaz naturel. Dans le secteur tertiaire, il s’agit notamment des services de transport et entreposage, d’hébergement et restaurant, d’activités financières et d’assurance.
Du côté de la demande, l’évolution du PIB réel est marquée par le rebond des dépenses de consommation finale, et une forte hausse des dépenses d’investissement, tant publiques que privées. Le solde des échanges extérieurs de biens et services se détériore, du fait d’une hausse des importations plus importante que celle des exportations.
En perspectives pour 2022, en dépit de quelques incertitudes en raison des pressions inflationnistes, et d’un durcissement des conditions financières mondiales, l’économie nationale devrait consolider la reprise progressive post-Covid amorcée en 2021.

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