En 2024, l’économie nationale se redresse modérément avec une croissance à 3,5%, après 3,3% en 2023, dans un contexte international incertain, marqué par la persistance des tensions géopolitiques et une volatilité des prix des produits de base.
Du côté de l’offre, le secteur primaire accélère à 3,6% après 2,3% en 2023, porté par la bonne tenue de l’agriculture industrielle et d’exportation de 9,5% et le dynamisme de l’élevage de 4,8%.
Le secteur secondaire reste timide avec une croissance limitée de 1,7%, en légère amélioration, mais freinée par la baisse des activités d’extraction d’hydrocarbures.
Le secteur tertiaire reste le principal moteur de la croissance, avec une progression de 4,2%, soutenue par les services d’information et communication, et les services financiers.
Du côté de la demande, la consommation finale privée et l’investissement public portent la dynamique de la croissance. La consommation finale progresse de 3,5%, tirée par sa composante privée.
L’investissement enregistre une hausse de 3,8%, portée par la forte reprise de l’investissement public. Les exportations de biens et services reculent de 5,1% et les importations diminuent de 2,9%.
Le solde des échanges extérieurs contribue négativement de 0,2 point à la croissance du PIB, en dégradation de 0,1 point par rapport à 2023. En perspectives pour 2025, l’économie nationale devrait faire preuve de résilience, dans un contexte de ralentissement de la croissance mondiale et de baisse des cours des produits de base.
La croissance de l’économie nationale est projetée autour de 4% en 2025.